Quelques types de relations à l’autre
L’Humain est un être de relations
L’humain est relation. Son bonheur n’est possible que dans la qualité relationnelle qu’il entretient avec ses semblables et le vivant. Telle est le principal chemin qui mène au bonheur.
La relation en situation thérapeutique
La situation thérapeutique claire se compose d’entretiens en temps limité, espacés de durées convenues présentant un coût financier pour le patient.
Le thérapeute se place en émersion, hors de la relation suscitant un problème relationnel chez son patient.
La relation en situation thérapeutique vise à amener le patient à prendre conscience de sa qualité relationnelle avec un tiers particulier grâce à des outils présentés clairement.
Afin de détecter toute projection du thérapeute sur son patient ou inversement, ce problème personnel au thérapeute sera évalué et remédié avec l’aide d’un superviseur, ou d’un groupe de parole entre thérapeutes utilisant les mêmes outils thérapeutiques.
La relation en situation d’Amour
La relation d’amour est en immersion affective. Le sentiment d’amour amène à accepter la situation de l’autre avec le ressenti du sentiment qu’il éprouve et réciproquement. Pour cette raison, il est important, que chacun exprime le sentiment ressenti.
Prendre le risque d’éprouver le sentiment éprouvé par l’autre, c’est se jeter à l’eau en sachant nager, faire un saut dans l’inconnu en faisant confiance dans la force de l’Amour.
La relation d’amour n’est pas de jouer à être le thérapeute de l’être aimé ou de demander à l’autre d’être son thérapeute. La seule possibilité est d’encourager la personne en besoin d’aide thérapeutique à y recourir.
La relation en situation amicale
La relation amicale ne consiste pas à ce que l’un joue au thérapeute de l’autre.
Elle place les deux personnes en présence sur un pied d’égalité affective et intellectuelle dans le respect réciproque.
La relation en situation familiales ou collatérales
Ces relations visent à préserver la qualité du lien de nature affective tout en respectant l’autre et en se respectant et en n’acceptant pas l’inacceptable pour soi.
Il est indispensable de manifester son refus du chantage affectif du manipulateur éventuel, ce qui peut demander une aide extérieure à la relation.
La relation manipulateur / manipulé
Le jeu du pervers est d’obtenir ce qu’il veut de l’autre par tous les moyens.
Pour lui, le plus facile est de se placer en victime afin de susciter la culpabilité chez l’autre.
Le manipulateur prétend aimer l’autre, alors qu’il n’aime que lui-même et rêve de faire plier autrui à sa manière de penser le monde et les relations. Il utilise l’empathie que l’autre a pour lui. Sciemment, il ne se met pas en empathie et se positionne dans la plainte de l’ingratitude.
Le manipulateur est en attente de reconnaissance, (pourquoi pas éternelle ?) pour ce qu’il a fait pour l’autre, reconnaissance, attente sans fin, inextinguible. Cette attente entretien sa souffrance qu’il tente de calmer en poursuivant les actions susceptibles d’entrainer la reconnaissance de l’autre. Son attente ne peut qu’être trompée par la personne lucide qui refuse de se laisser piéger. Cette lucidité expose alors le résistant au rejet violent et colérique du manipulateur déçu à jamais. Braver ce risque demande du courage…
Ce type de relation peut se retrouver dans tous types de situations relationnelles.
La confusion des types de relations
De manière innée, des personnes choisisses consciemment ou inconsciemment pour un type de relation inapproprié à la situation.
Toutes les combinaisons sont possibles, d’où la vigilance indispensable afin d’entretenir des relations saines et harmonieuses ou d’y mettre fin si sa propre santé mentale en dépend.